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Liaison Dangereuse d'un DRH

1 décembre 2015

Avertissement

Dans l'attente de la parution en livre de " Liaison dangereuse d'un DRH " découvrez ou redécouvrez les épisodes 1 à 3.

L'auteur s'excuse pour les nombreuses fautes de frappe, d'orthographe ou de concordance des temps.

Par ailleurs toutes ressemblances avec des faits, des événements ou des personnages ayant existés ne serait que pure coincidence.

N'hésitez pas à faire connaitre votre souhait de connaitre la suite.

                          

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31 décembre 2011

Episode 1

Ce Vendredi 1° Mars 2002 à 8h40, Philibert Penchet marche d'un pas alerte sur le quai de la gare de la ville aux cinq ponts ou il vient d'arriver; cette première journée du mois de mars s'annonce belle et il se dirige vers le parking. Cela fait maintenant six mois qu'il est DRH de l'usine qui fume à l'entrée de la ville, et qu'il fait trois fois par semaine le trajet entre son lieu de travail et la capitale, ou il habite un quartier Bo Bo, au bord du grand canal.

Un an auparavant, les choses avaient mal tournées et à la suite d'un changement de stratégie, Philibert s'était fait virer du poste de DRH qu'il occupait . Les choses s'étaient faites avec la plus grande élégance et Philibert n'avait même pas eu besoin de rappeler qu'il avait géré l'emploi fictif de l'ex épouse d'un haut personnage de l'état, et qu'il avait fait croque-mort pour sauver un grand contrat; Il avait obtenu des conditions de départ fort généreuses.

En montant dans sa voiture, Philibert éprouva un sentiment mélangé de nostalgie et de satisfaction à l'idée qu'il roulerait dans deux semaines, dans le dernier modéle des voitures de ministre. Avec sa prime de départ il aurait pu en acheter plusieurs, mais une seule suffira; d'autant qu'il a un projet immobilier d'opportunité pour dépenser le reste du pactole .

En arrivant sur le cinquiéme pont qui enjambe la grande rivière, Philibert constate que comme chaque Vendredi ,il y a un peu plus de circulation que les autres jours . Il apercoit au loin les fumées de son usine.Il n'en revient toujours pas d'avoir été choisi pour ce poste, alors que contrairement à ce qu'il avait laissé entendre aux interlocuteurs de son recrutement, il n'avait jusqu'alors, jamais vu d'ouvriers et qu'il n'avait jamais eu l'intention d'habiter la ville aux cinq ponts et encore moins de se laisser enfermer dans l'aliénation d'une quelquonque astreinte .

En arrivant dans son bureau, Philibert demanda à sa fidàle secretaire de le rejoindre pour faire le point

-Bonjour Jocelyne!  aujourd'hui je recois la candidate envoyée par Bertholet à 10h30; ensuite elle verra Delin et je la présenterais à Tentori et à Picsou avant que l'on aille tous ensemble dejeuner au restaurant invité.- avez vous bien prévu l'aperitif, les deux bouteilles de blanc et les deux bouteilles de rouge?

-Oui Monsieur,  ne vous inquiétez pas, pour cinq vous devriez avoir assez, répondit Jocelyne.

Depuis son arrivée dans son nouveau poste, Philibert avait été trés surpris par un certain nombre de bizarreries. Ainsi  les bouteilles de vin consommées au restaurant invité etaient commandées et gérées par Delin, le Directeur de l'usine; Elles étaient même entreposées dans un local jouxtant son bureau, alors que le restaurant était de l'autre coté de la rue.

De la meme manière les dossiers des cadres ne devaient pas rester au service Rh et etaient entreposés dans une armoire du bureau de Delin, dont lui seul possédait la clé. Au même titre que pour la gestion du pinard, Delin se sentait investi de la grande mission de gestion des cadres, alors que c'était Bertholet et lui seul qui décidait de tout pour ces derniers.

Ainsi quelques jours plus tot Bertholet, le Directeur des tuyauteries, de la production et des ressources humaines de la société, avait directement appelé Philibert pour lui  proposer de créer un poste de responsable des relations écoles et des visites d'usine, en remplacement d'un cadre muté et qui ne servait à rien. Philibert fut surpris , car jusque la, dans tous les postes qu'il avait occupé, ses patrons en auraient profité pour faire moins un , d'autant que l'effectif RH de l'usine était pléthorique; à tel point que lui même n'avait pas grand chose à faire, et qu'il se demandait comment un certain nombre de personnes de son équipe arrivaient à montrer qu'elles etaient occupées.

Autre grand étonnement de Philibert, l'usine ne respectait pas la législation sur le temps de travail. Au dela du fait que les dépassement des dix heures par jour etaient trés nombreux et que le dépassement des quotas d'heures supplémentaires étaient camouflés par des primes exeptionnelles, il n'y avait aucun enregistrement des horaires pour le personnel de jour et la gestion en forfait jour des cadres etait illegale .

Philibert, quelque temps aprés son arrivée avait expliqué tout cela à Delin ainsi que les risques encourus pour non respect de la loi. Dans le groupe ou il travaillait précédement, un Directeur de site avait été sévérement condamné pour n'avoir pas été en mesure de communiquer à l'inspection du travail les horaires d'arrivée et de sortie des cadres. La CGT  devant le refus de la Direction de lui communiquer ces données s'etait adressée à l'inspection du travail qui constatant que celles ci n'existaient pas avait tout naturellement engagé des poursuites. Philibert insista auprés de Delin sur le fait que la seule référence à un horaire associé au forfait jour rendait ce dernier caduque et illégale et que la CGT ou la CFDT pourrait meme tout simplement utiliser la menace d'une acton pour stopper un projet qui ne leur plairait pas. De meme un cadre qui partirait mécontent pourrait lui même engager une action.

Delin avait tout d'abord paru ennuyé par ce que lui avait dit Philibert ,puis étonnament lui avait répondu que seule la CGC pouvait s'occuper des cadres et que donc il n'y avait rien à craindre de ce coté la. Par ailleur il lui avait dit que les cadres fidèles à l'entreprise ne demissionnaient jamais et que lorsqu'ils faisaient une connerie , il n'etait pas licencié, mais promu au siège du groupe dans les tours de la capitale.

Devant de telles réponses pour le moins sidérantes, Philibert s'etait empressé de vérifier, qu'en tout état de cause c'est bien le directeur de l'usine qui serait pousuivi , et il s'abstiendra d'en reparler et de remettre en ordre les choses. Il avait compris également que Delin etait persuadé de risquer beaucoup plus avec les installations vetustes de l'usine et les pollutions diverses et variées qu'elles provoquaient.

Un jour Philibert qui avait pris sa voiture pour se rendre au secteur grande rivière de l'usine, constata en ressortant des bureaux, que sa voiture était entièrement recouverte d'un liquide blanchatre et visqueux ,et ce qui le surpris encore plus c'est l'empressement avec lequel le baron de ce secteur, s'etait emparé du tuyau d'arrosage et avait lui meme consiensieusement lavé la voiture du DRH . L'ego de Philibert s'en était trouvé flatter.

Autre bizarerie, dés le premier mois d'arrivée, les cadres cotisaient mensuellement pour leur propre cadeau de départ, ce qui évitait  de faire un quête le moment venu. Ce dispositif ne plaisait guère à Delin , et il avait demandé à Philibert de lui faire un rapport sur le sujet.

Aprés avoir passé quelques coups de téléphone et lu la presse, Philibert parcouru une nouvelle fois le CV de la candidate   proposée par Bertholet en vue d'occuper le nouveau poste créé. Il espérait que celle ci conviendrait, car connaissant un peu Bertholet il préférait ne pas avoir à dire non à ce dernier, seulement six mois aprés etre arriver.

Céla étant et comme il n'en avait pas spécialement besoin, il se dit que c'est peut etre  une jolie fille , et tel un beau tableau que l'on accroche au mur , ou un beau vase que l'on pose dans le salon , bien que ca ne serve à rien , c'est bien pour le décor et le standing. Pour aller aux receptions exterieures avec la voiture de ministre ca serait parfait. 

 

30 décembre 2011

Episode 2

Pour Philibert il est inutile qu'un entretien de recrutement dure très longtemps, car dés lors que le cv a été validé, tout se joue dans la première minute qui suis l'entrée du candidat dans le bureau . Compte tenu que par politesse l'entretien doit au moins durer 30 minutes, les 29 minutes suivantes parraissent parfois très longues, en particilier lorsqu' un verdict  négatif tombe au bout de la première minute. Cela étant, Philibert sait faire semblant d'écouter, alors qu'il s'évade en pensant a tout autre chose.

Lorsqu'il entend le téléphone sonner, Philibert décroche en percevant qu'il est déja presque 10h30

- Votre candidate est arrivé lui dit Jocelyne .

- c' est ok vous pouvez la faire rentrer ;

Assis bien droit au fond de son fauteuil, derrière le bureau, Philibert dirige son reguard vers la porte d'entrée qui s'ouvre; il apercoit alors  pour la première fois, Valentine Lacoz-Rabajoie la candidate envoyée par Bertholet. Alors que Jocelyne referme la porte il se lève  pour saluer la jolie jeune femme qui vient de rentrer, avant de l'inviter à s'assoir face à lui derrière le bureau. Pendant ce laps de temps il la mata  discrètement de haut en bas et de bas en haut.

Sur le cv il n'y avait pas de photo, et Philibert était loin de pouvoir imaginer, que sa candidate appartiendrait à la catégorie des filles sur lesquelles il ne manquait pas de se retourner en les croisant dans la rue. Mais ce qui le frappe plus encore, c'est que Valentine lacoz-Rabajoie ressemble étonnament à Florence la première fille dont il a été amoureux lorsqu'il était au lycée.

Elle a les yeux bleu, mais aussi les meme lèvres très sensuelles , un très joli sourire et la meme chevelure. elles sont à peu prés de la meme taille entre 1m70 et 1m75, par contre Florence était plus mince ; Même la voix un peu agacante est semblable.

Pendant que Mademoiselle Lacoz-Rabajoie commente son cv, Philibert repense à celle qu'il avait un peu oublié et qui avait marqué le début de sa vie amoureuse. La relation avec Florence avait été très mouvementé; il faut dire que Florence avait un fichu caractère, très changeant selon l'humeur du jour et les querelles furent nombreuses . Par contre dans les bons jours Florence savait se montrer dèlicieuse .

La relation se degrada quelques mois avant le bac; Philibert qui était le meilleur élève de la classe voulait aider Florence, mais celle ci qui avait de très mauvaises notes parce qu'elle ne fichait rien, ne pensait qu'à s'amuser et à sortir;  . Le resultat était prévisible.

Un mois à peine après avoir raté son bac, au grand désespoire de Philibert,  Florence se mit avec un mec sans envergure de 30ans ,soit 11 ans de plus qu'elle, et le pire avait été lorsqu'il avait appris en Septembre, qu'elle était déja enceinte de lui. En rèaction à l'echec de son bac , Florence s'etait fait faire un enfant pour montrer à tous qu'elle était capable de faire quelque chose dans sa vie .

Quelques années plus tard Philibert et Florence se retrouvèrent ; La relation avec le père de l'enfant n'avait pas durer, ce qui suscita une certaine satisfaction de revanche pour Philibert et Florence ètait en train de se séparer du successeur. Florence était toujours aussi belle avec énormement de charme ,mais à ce moment la ,Philibert n'etait pas pret à se fixer et surtout il était exclus à son age qu'il prenne une femme ayant deja un enfant. Par ailleurs le caractère de florence n'avait sans doutes pas beaucoup changé.

Depuis, Philibert, aprés une période d'essai de 2 ans, avait épousé sa charmante stagière, 11 ans plus jeune que lui et qui  porte le meme prénom que la candidate qui est face à lui. Pour lui , il était en effet important  de vérifier pendant une certaine période , et 2 ans c'est rien de trop, de la compatibilité dans un vie à deux avant de s'engager plus avant, sous peine de se planter à coup sur, comme La belle Florence.

A l'issue de la première minute d'entretien avec Valentine et en dehors de tout aspect physique , l'opinion de Philibert fut positive, et à moins de l'apparition d'un élément redhibitoir avant la fin de l'entretien ou pendant le repas , elle allait integrer très prochainement son service.

Avec cette charmante candidate le temps passa très vite, a tel point que Delin l'appela pour savoir ou il en était , car l'heure du rendez vous  avec celui ci  était passee de 10 minutes.

A l'heure de l'appéritif, Tentori le directeur adjoint était comme à son habitude très en forme, ce qui compensait le coté tristounet de Delin et de Picsou, le responsable de l'entretien et des travaux. L'apperitif se prenant debout, Philibert en profite pour édudier plus longuement le physique de la candidate manifestement très à laise. Dehors il fait beau et le soleil passe à travers les baies vitrées du restaurant.

Elle est en pantalon et sans doute que les talons qu'elle porte contribuent à l'allonger; elle a un peu trop de fesse et de poitrine ce qui lui va trés bien au demeurant, mais c'est dommage car plus mince elle aurait été parfaite; aprés observation Philibert n'est pas sur qu'elle rentre dans du 36. IL note également le leger decolleté bien étudié.

Une fois à table ,et en même temps qu'il anime la conversation, Philibert observe la jolie fille qui lui fait face et qui du haut de ses 25 ans et demi fait preuve d'un aplomb et d'une assurance peu commune face à ces cinq messieurs beaucoup plus agés qu'elle, et sur lesquels les effets des premiers verres commencent à se faire sentir.

Valentine répond au questions qui lui sont posés avec naturel et une certaine spontanéité. Elle parle de ses origines, de sa famille, de son séjour de deux ans au Canada , de son fiancé qui doit abandonner son travail dans la capitale pour  la suivre dans la ville aux cinq ponts, et de son projet de mariage. Philibert note que Valentine a cru bon d'évoquer le fait qu'elle ait  très mal vecu l'absence de son père pour cause d'expatriation en solo dans les Emirats, mais surtout le fait que sa soeur cadette ait nier son existence pendant de nombreuses années ; sur les dessins qu'elle faisait de la famille, Valentine n'y figurait jamais et ca visiblement elle l'avait mal vecu au point de l'évoquer encore aujourd'hui.

Au fils de la conversation, Philibert percoit de plus en plus que Mademoiselle Lacoz-Rabajoie a un caractère bien trempé, et que ca ne doit pas etre évident de la manager; il percoit également qu'elle use et abuse d'un charme naturel indéniable accentué par un très joli sourire.

Oubliant la candidate, Philibert ne sait pas s'il doit la classer dans la catégorie des petites "bourges" trop gatés ou dans celle des petites pestes capricieuses et à la fin du déjeuner il en conclu que sa candidate est sans doutes plus complexe, sachant qu'il n'est plus en état d'y apporter une réponse clair. En cette fin de repas bien arrosé tout le monde autour de la table est de fort bonne humeur et le  débrifing aprés le repas , pour savoir si on prend ou non la canditate, devient une simple formalité;

Elle est envoyé par Bertholet et au cours du repas il est apparu qu'elle aurait même deja rencontré Tesson le Directeur generale de la société .Il va sans dire qu'il aurait fallu de sèrieux arguments pour refuser la candidate envoyée par les deux principaux dirigeants de la sociéte , des gens de très bon niveau et surtout dotés d'une très grande classe naturelle. Philibert était loin d'imaginer que quelques années plus tard ceux- ci seraient remplacés par des gougnafiers et que l'élégance naturelle ferait place à lune vulgarité tout aussi naturelle.

 

29 décembre 2011

Episode 3

A l'issue de la réunion de debriefing , et alors qu'il se retrouve seul avec Delin, celui-ci lui dit:

- Maintenant Philibert il va falloir que tu joues le role du père !

Philibert qui regarde le secteur Toulousain de l'usine à travers les baie vitrées du bureau de Delin, ne répondit pas, et pensa très fort que si il avait un rôle à jouer auprés de la nouvelle recrue, ce n'est certainement pas celui là qu'il choisirait.

Delin qui avait une haute idée de sa fonction et qui apparaissait toujours comme quelqu'un de mal à l'aise, devenait presque un autre homme apres un déjeuner au restaurant invité; il était même alors plutot sympa et capable de remarques étonnantes. Un jour, qu'ils revenaient du restaurant invité aprés un repas comme toujours bien arrosé, Delin demanda à Philibert de faire des contrôles dans les ateliers, car il était sur qu'il y avait de l'alcool dans les réfectoires et des séances d'appero . Philibert lui répondit qu'il n'allait peut-être pas s'y mettre dés l'aprés midi et Delin avait sourit.

De retour dans son bureau, philibert enfoncé dans son fauteuil, et tournant le dos au bureau, regarde, à travers les voilages grisatres, le secteur Zola de l'usine. Il n'aime pas avoir un repas le vendredi midi, car il rentre en voiture à la capitale  en fin d'aprés midi, et ce qui est presque acceptable pour aller à la gare ou rentrer à l'hotel est un peu plus délicat pour faire un trajet plus conséquent.

Philibert sent bien que dans deux heures il ne sera sans doutes pas redescendu en dessous du seuil légal d'alcolemie pour conduire ,aussi ce soir il s'abstiendra de faire la course avec d'autres voitures comme il le fait habituellement et il respectera strictement le code de la route. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il essaiera de battre son record d'un minimum de temps entre l'usine et la capitale.

Philibert se saisit du cv de la candidate et le parcours une nouvelle fois en recapitulant les échanges de l'entretien et du repas. Il se demande si tout n'a pas été trop vite entre l'entretien et la décision.

Mademoiselle Lacoz-Rabajoie qui se destinait au départ à l'enseignement de l'anglais, est bien jeune et a trés peu d'expérience en communication. Par ailleurs Philibert redoute un peu qu'elle ait un fichu caractère, et que son intégration dans le service RH de l'usine soit un peu délicat. En plus elle est capricorne et les capricornes ne fonctionnent bien qu'avec des compliments; or Philibert n'en fait jamais.

Philibert se demande également quelles séquelles comportementales avaient bien pu provoquer sur sa candidate, l'absence du père et surtout la négation persistante de son existence par sa soeur cadette. Pouvu qu'elle ne soit pas aussi infernale que Florence se dit'il. Par ailleurs Philibert avait déja eu une fois, une jolie fille dans son service et ca s'était mal fini.

Soudain le téléphone sonne - Monsieur Bertholet souhaite vous parler lui dit jocelyne.

- très bien passez le moi répondit Philibert.

- Bonjour Penchet, vous avez recu la candidate que je vous ai envoyé , alors qu'en pensez vous et quelle    décision avez vous prise ?

- Elle est très très bien Monsieur Bertholet, elle est motivée et je suis sur qu'elle va beaucoup apporter à l'usine . Oui c'est vraiment une très bonne candidate et je n'ai jamais douter du fait que vous sauriez nous trouver la candidate idéale.

- Bon n'en faites pas trop Penchet, je considère que c'est ok et elle arrivera le 2 avril , ca vous va.

- C'est parfait je suis la, c'est le lendemain du Lundi de Paques et je serai rentré de mes vacances dans ma maison en Artense.

En racrochant Philibert se dit que la prochaine fois il faudrait mieux doser la flagornerie vis à vis de Bertholet dont l'ego est pourtant surdimentionné et il decida d'appeler Tentori.

- Alors tu as fini ta sieste lui dit Tentori ; avec ta nouvelle pintade , n'oublies pas de fermer à clés quand elle passera sous le bureau !

-Tu tiens des propos que je reprouve et par ailleurs je préfére dessus lui répondit Philibert!

- Raison de plus pour bien fermer surencherit Tentori!

Tentori qui avait une tendance naturelle pour la grivoiserie, était déchainé aprés un repas arrosé, et comme les autres membres du codir, il faisait semblant de travailler aprés un repas au restaurant.

-Bon, je te souhaite un bon Week end et je vais aller voir Delin.

Comme toujours Delin était enfermé dans son bureau, dont il ne laissait jamais la porte ouverte. Delin qui passait ses journées à lire des documents des notes et des rapports dont il oubliait trés vite le contenu, tenait à être chaque jour  le premier à arriver dans le batiment administratif et le dernier à en partir. Delin donnait toujours l'impression d'etre déranger lorsque quelqu'un s'avisait de lui rendre visite sans rendez vous.

Tel un gardien de phare, Delin considérait cette présence comme un un élément essentiel de son poste aussi etait il un peu contrarié lorsque Tentori arrivait avant lui le matin, ou quand Philibert était encore là le soir, au moment ou il se décidait enfin à partir. Ainsi Delin paré de la clé du local à vin dans une poche et de la clé de l'armoire aux dossiers cadres dans l'autre poche, avait comme principale  feuille de route l'exemplarité de la présence. Il y avait eu manifestement une erreur de casting.

En montant dans sa voiture, trés satisfait de sa journée, Philibert ne pouvait pas imaginer que sa rencontre avec Valentine Lacoz-rabajoie allait dans quelques années changer le cours de son destin.

 

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Liaison Dangereuse d'un DRH
  • Roman feuilleton qui raconte la vie personnelle et professionnelle d'un Directeur des Ressources Humaines non conformiste et un brin provocateur, qui a une liaison avec sa jeune et jolie collaboratrice cadre, au comportement peu conventionnel.
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